Le député prône le regroupement en présentant les avantages d’être dans un syndicat de communes (collaboration des municipalités, allègement du travail des maires, rapports avec les administrations...). Le second document est une circulaire de 1933, éditée par 5 présidents de syndicats intercommunaux de Barran, Seissan, Gimont, Saramon et Vic Fezensac (respectivement M Demande, M Bassat, M Denjoy, M Labatut et M Duprom) à destination des maires pour dresser les plans des futures lignes électriques. En 1933, ces secteurs ne sont donc pas encore électrifiés et les conseils municipaux sont appelés à décider des travaux à venir et des participations financières à budgétiser pour y parvenir. La circulaire définit les rôles entre la commune et le syndicat de communes. Il est à noter qu’une des préoccupations de l’époque était déjà d’apporter le minimum de gêne aux cultures tout en préservant les finances communales. Nous vous souhaitons un bonne lecture de ces documents qui rapportent comment notre département a accédé à l’électricité.Tout d’abord, un grand merci à Jean Pierre LEZIAN de Castillon Débats, qui a trouvé ces documents dans la maison familiale. Ils nous permettent de comprendre le long processus de regroupement des communes en un grand syndicat départemental. Nous pouvons tout d’abord prendre note d’une circulaire rédigée par le député Camille Catalan (homme politique français né le 10 février 1889 à Solomiac dans le Gers, et décédé le 14 décembre 1951 à Toulouse, dans la Haute-Garonne) à destination des maires du département. Il est précisé que le Nord Est de notre département a été électrifié partiellement sans formation de syndicat (nous sommes en 1932) et que les communes sont sur le point de lancer une deuxième tranche de desserte. En Armagnac, les communes se sont regroupées en syndicats intercommunaux.